jeudi 4 octobre 2012

Parce que faut bien continuer

Pendant que j'ai quelques minutes de libres, entre deux bouchées de boulettes IKEA, j'ai pensé que je pourrais venir écrire un peu ici. Il s'en est passé, des choses, depuis mon dernier billet. Après une première course quand même assez hardcore, j'ai continué l'entraînement en vue de la Classique MEC du 2 septembre, à Longueuil. Celle-là, j'allais la courir avec mon copain. Bizarrement, malgré la nervosité, je me sentais en confiance. Je connaissais le parcours, puisque j'avais été courir là quelques fois déjà. Je me donnais la permission de marcher en cas de besoin et comme Hugo était là, j'étais rassurée, car je n'allais pas me retrouver seule en queue de peloton. Alors je me suis présentée là, à 8h, les deux tibias pleins de tape, parce que bien entendu, y'avait fallu que je me blesse quelques semaines avant ma course. T'sais, c'est ma luck, ça.

Fait qu'on est partis. J'étais derrière, comme j'avais anticipé, mais je n'étais pas seule. J'ai commencé mollo, j'ai fini par dépasser quatre ou cinq personnes, pour finir avec un beau temps de 38min 39sec. Ça, c'est cinq minutes de moins que ma course du mois d'août. C'est aussi moins que 40 minutes. Voici donc ma face de fille bien heureuse d'avoir fini sa course sans problème majeur.


Après cette course-là, j'ai encore repris l'entraînement, en vue du 5km du Marathon de Montréal, qui avait lieu le 23 septembre dernier. Fait que je me suis tapé des intervalles, pis des courses de 4-5km à la fois, le tout, accompagné des maux de coeur qui vont normalement avec. (Ouais, j'ai la fâcheuse manie de ne pas m'hydrater comme du monde... J'ai fini par régler le problème, mais dans le temps, j'le savions pas!) Bref, c'était un entraînement bien ordinaire, pas trop rough, idéal pour une petite distance. J'ai fini par me rendre jusqu'au 23 septembre sans me péter la gueule, ça c'est pas pire, non plus...

Le 23, je me suis réveillée avec des papillons dans l'estomac, pour faire changement. J'ai quand même réussi à ingurgiter une rôtie au beurre de peanuts et une demie banane, ce qui relève carrément de l'exploit. J'ai calé une bouteille de 250ml de Gatorade orange, sous le regard horrifié de mon homme (il déteste ça), et on est partis de chez lui dans la froidure du p'tit matin. J'avais les yeux p'tits, p'tits, p'tits, mais je me sentais prête. Je suis arrivée dans mon coral, la nervosité est tombée, et je savais que ça allait bien aller.

L'effet de foule m'a donné un sacré coup de pied aux fesses lorsque j'ai voulu abandonner, les bénévoles étaient super enthousiastes et les gens sur les trottoirs qui nous encourageaient ont créé une super ambiance de course. J'ai fini mon 5km en 36min 30sec exactement, sans nausées ni étourdissements. J'ai crashé en après-midi, j'étais vraiment fatiguée, j'ai fini par dormir un gros deux heures. Pour conclure, voici en prime ma face et celle de Hugo, alors qu'on chillait au Parc Lafontaine, après la course.


1 commentaire:

  1. Ikea, Ikea... il y en a une qui évalue pas trop son dur labeur à sa juste valeur.

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