vendredi 14 juin 2013

21.1

Ai-je vraiment besoin de spécifier de quoi il s'agit? 

Ça fait maintenant six semaines que je m'entraîne pour un demi-marathon. Avec un plan strict et tout et tout, là. Un truc sur papier, avec un entraîneur qui me suit aux deux semaines, oui, oui! 

Tout ça a commencé quand Geneviève m'a envoyé, par Twitter, le lien vers le site web du Space Coast Marathon and Half Marathon. «Ah, chouette, me dis-je, une course à thème spatial... Peut-être y a-t-il un 10km?» Eh bien non. Pas de 10km. C'est soit le marathon, soit le demi-marathon. Eh baptême! On ne peut pas dire non à une course AWESOME comme celle-là. Alors j'ai pris la décision de m'entraîner pour un demi-marathon. Maintenant. Là. Pour décembre 2014. Trop d'avance, je sais, mais connaissant ma tendance à la périostite, j'ai décidé de me laisser le temps qu'il faut (incluant le temps de faire un demi-test) pour réussir tout ça.

Nous pourrons admirer le lever de soleil et le magnifique paysage le long de l'Indian River. 
Il y a, bien-sûr, de l'argent à économiser, puisque je compte rester en Floride une semaine pour prendre un peu de soleil à la fin novembre. Je dirais que retarder la déprime d'hiver avec une bonne dose de vitamine D naturelle est vraiment un excellent plan. 

Les cinq prochaines éditions de cette course (à partir de décembre 2013, donc) sont sous le thème du programme de navettes spatiales. Chaque année est dédiée à une navette en particulier et 2014 célébrera Challenger. Malgré le destin funeste de l'engin et de son équipage, je ne crois pas que cette course me portera malheur (je ne suis pas superstitieuse), mais je la vois plutôt comme un moyen de rendre hommage à des gens exceptionnels qui ont péri en rendant service à la science et ça, ça m'émeut et me motive. 

C'est de ça que la médaille aura l'air. 
Alors. C'est la décision que j'ai prise il y a de ça maintenant deux mois. L'entraînement va très bien, malgré mon horaire chargé. Je ressens déjà quelques changements, comme une amélioration de mon pace sur 4-5km, les entraînements sur 6-7km se font comme un charme, alors que c'était très difficile avant. Je suis confiante de pouvoir y arriver, puisque je suis bien entourée et que la motivation y est. Je dois, en plus d'augmenter ma force musculaire, perdre 4% de masse grasse, question d'améliorer mes performances. Dans mon cas, on parle de 10 livres de gras. Ça ne sera pas facile, mais avec l'encadrement dont je bénéficie, je suis certaine que ça va se faire relativement rapidement.

lundi 3 juin 2013

Des nouvelles du jardin

Dimanche passé, en revenant d'Ottawa, j'ai retrouvé mes radis dans une soupe de bouette... On avait eu du beau temps à Ottawa, mais à Montréal, paraît qu'il a plu comme vache qui pisse. Fait que j'ai dû tout drainer en arrivant et percer des trous supplémentaires, question de ne pas perdre ce que j'avais déjà réussi à faire pousser. Sors la perceuse, pis déniaise, fille.

J'ai fini par presque tout sauver. Mon basilic pourpre est mort noyé, certaines tagètes n'ont pas tenu le coup non plus, mais sinon, tout va bien. Je dirais même que la soupe de bouette a aidé mes radis à se gorger d'eau, c'est quand même chouette. D'ailleurs, voici celui que j'ai mangé en fin de semaine, tranché sur du pain beurré et légèrement salé.
Juste avant la cueillette
J'ai aussi été sous le choc quand j'ai vu que mes laitues avaient doublé de volume. Ce qui veut dire que je me suis gâtée et que j'ai pu manger de la salade fraîchement cueillie. DEUX FOIS. Oh que oui. Ça n'a rien à voir avec les laitues amères que l'on retrouve en épicerie. Les feuilles sont tendres, croustillantes et ont un goût frais et doux. Le fait de ne pouvoir récolter que quelques feuilles à la fois est aussi un avantage non négligeable. En effet, comme nous ne sommes que deux, une pomme de laitue achetée en épicerie va finir par moisir au fond du réfrigérateur, faute de temps et de gens pour la manger. Alors voici ma laitue feuilles de chêne, avec quelques tagètes, pour ajouter un peu de couleur.

Coin gauche du balcon.
J'ai aussi remarqué que mes semis de tomates cerises ont légèrement grossi, en plus d'avoir pris une teinte légèrement plus foncée. En effet, j'ai commencé à les acclimater à l'extérieur et visiblement, elles apprécient le surplus de lumière. Les voici donc :
Minuscules plants de tomates.
Certes, ils ne sont pas aussi gros que ceux que j'ai achetés à la ferme, mais ils sont vigoureux et poussent très vite. Je devrais être en mesure de les transplanter dans leur pot définitif dès la semaine prochaine. J'ai bien hâte. En attendant, j'ai pu transplanter tous mes semis de la ferme, que voici :

Matt's Wild Cherry et Heirloom Italian Red.
Il ne me reste plus qu'à patienter jusqu'aux premières fleurs. J'ai déjà une grappe en devenir sur mon plant de Matt's Wild Cherry, mais je ne crois pas que ça fleurisse bientôt. Mon petit plant de courgettes était un peu abîmé, espérons qu'il reprenne un peu de poil de la bête. 

Je suis pas mal contente d'avoir pu commencer à récolter certains légumes. Je trouve vraiment chouette de pouvoir manger des légumes que j'ai fait pousser moi-même. Ça n'a pas du tout le même goût que ce que l'on achète en épicerie, ou ce que l'on achète au marché. J'espère simplement être en mesure de bien entretenir mon jardin en pots, pour en tirer le maximum.

Et vous, jardinez-vous?