mercredi 11 décembre 2013

Retour sur mes 21.1 kilomètres

En premier, j'aimerais juste faire une parenthèse et parler un peu de mon 10km du mois d'août. Les Vergers, là.

C'est honnêtement la course la plus dure que j'ai faite de toute ma vie, mais aussi la meilleure. Oui, j'ai marché, mais j'ai tout de même fait mon meilleur temps. J'ai l'intention de la refaire l'an prochain avec l'entraînement en fonction des côtes de FOU.

Donc, le demi.

Je dois avouer que l'expérience d'un demi-marathon a été complètement renversante. Du premier jour d'entraînement à la ligne d'arrivée, j'ai vécu des montagnes russes d'émotion, j'ai dû contourner certains problèmes et j'ai aussi dû m'endurcir le mental. Mais je le ferais à nouveau. N'importe quand. J'ai dû réviser un peu ma stratégie d'entraînement en raison de certaines blessures, mais tout s,est relativement bien déroulé. J'étais enrhumée le jour de la course, mais rien de bien dramatique. J'ai décidé de suivre le lapin de 2h30, pour me donner du lousse, pour finir sur mes deux jambes, sans vomi (ahah!). On allait courir à 7 minutes/kilomètre, avec break de marche à chaque point d'eau. Ça m'allait, d'autant plus que j'ai remarqué que la marche m'aidait à mieux récupérer pour mieux repartir.

Alors, ce matin-là, il pleuvait. À boire debout. Il fait froid, c'est sombre et on attend, tassés comme des sardines, à l'intérieur d'un centre communautaire. Bien entendu, j'étais stressée. Il y en a qui disent que je me stresse pour pas mal de choses qui ne devraient pas me stresser, alors la nervosité, c'était à prévoir. Je me suis cependant surprise à penser, avant le départ, que ça serait bien qu'on parte là, là, get it over with et qu'on n'en parle plus. Je crois que c'est ce qui m'a le plus marquée. J'ai adoré le parcours, l'entraînement, la préparation, mais j'avais juste hâte d'en finir et que cette fameuse course soit derrière moi. 

J'ai vraiment eu du plaisir tout le long. Parfois on déconnait, parce que hey! deux heures et demie de course, c'est long longtemps, fallait bien passer le temps. Aussi bien rire un peu! Et comme la température était dégueulasse, pour le paysage, on repassera. Par contre, j'étais bien habillée, je n'ai eu ni chaud, ni froid. Félicitations madame, z'aviez bien prévu votre affaire. Alors, pour vous montrer que je n'étais pas à l'agonie durant 21.1 kilomètres, voici ma bette bien souriante, à la mi-parcours. J'étais bien-sûr accompagnée du lapin et de deux joyeux drilles avec qui j'ai bien aimé courir.
Les gens du 2h30

Je n'ai pas grand chose d'autre à dire sur le parcours, si ce n'est que ça s'est vraiment mieux passé que je pensais, mis à part pour le dernier kilomètre. J'ai un problème de grand dentelé récalcitrant et j'avais tellement mal aux côtes que j'ai dû marcher près de 500 mètres. Mais ça aura valu la peine. Geneviève m'attendait à l'arrivée, en me pointant le tapis, pour être bien sûre que je ne rate pas la giga-arche. J'étais contente de voir un visage connu, parce que franchement, j'étais vidée. De tous mes photo-finish de course, celui-là est le meilleur. Je me foutais bien du temps affiché sur ma Garmin, c'était fini et j'étais soulagée. 
Soulagée et heureuse d'avoir fini

J'ai été vraiment contente de voir des quartiers d'orange (l'agent anti-mal de coeur par excellence dans mon cas) et du lait au chocolat (gâterie suprême) juste après l'arrivée. On avait aussi du chili et de la bière (sauf que la bière, j'ai laissé ça à d'autres), du pain, du pudding chômeur, du jus, du café, name it. Vraiment, Fred et son équipe ont fait une job exemplaire malgré tout ce que les chialeux auront à dire. Et puis ils ont prévu des couvertures d'alu, pour un look restant de pizza vraiment classy. Au moins, on n'avait pas froid! J'avais prévu des vêtements secs (maudite bonne idée) et j'ai pu aller me changer vite vite pour être un peu plus à mon aise. Du mérinos mouillé, ça a beau être chaud, il n'est écrit nulle part que c'est supposé être confortable. 

Après réflexion, j'ai décidé que mon prochain objectif serait 10 km en une heure. Je suis due pour un objectif "audacieux" (Personne ne va dire qu'une heure pour 10 km est audacieux. C'est très banal, sauf que pour moi, ce l'est), alors let's go. J'ai deux mois pour y parvenir, ma course étant le 15 février, et jusqu'à maintenant, ça va bien. Oui, bon, j'ai chialé un peu quand mon entraîneur m'a dit que je pourrais arriver à faire 5 km en bas de 30 minutes bientôt. J'ai chialé pour rien, bon. Je l'ai fait et puis je suis prête à travailler vraiment fort pour finir en bas de 60 minutes. Checkez-moi ben aller.

lundi 26 août 2013

Val vs DDO : La revanche

Mercredi passé, j'ai décidé de régler quelque chose avec le 5km Endurance à Dollard-des-Ormeaux.

J'y suis donc allée avec le Monsieur, pour pouvoir enfin laisser l'épisode du vomi-de-fin-de-course derrière moi.

Je suis partie en flèche, trois beaux splits variant entre 5:50 et 6:00 et puis ZE point de côté a fait son apparition. Sous les côtes, là où je ne peux pas aller le chercher. Ça me faisait ça depuis quelques jours, chaque fois que je courais, mais là, c'était juste pire. Paralysant à souhait.

J'ai fini en 32:06, en alternant course et marche. Merci au tata qui m'a dépassée en disant que je devrais laisser faire le "marchage", que j'aurais en masse le temps de me reposer à l'arrivée. J'aurais dû lui faire une jambette.

Je suis satisfaite de l'ensemble de ma course, puisque j'ai fait de mon mieux avec les circonstances et que j'ai fait quand même onze minutes de moins que l'an passé. C'est toute une évolution! En plus, ça me permet d'espérer pouvoir faire 5km en moins de 30 minutes très bientôt... C'est d'ailleurs mon prochain objectif, après le demi-marathon. Stay tuned pour le récit de mon plus récent 10km.

jeudi 1 août 2013

Briser la glace - Courir avec les Pélicans

Hier, je suis allée courir en groupe pour la première fois, avec les Pélicans de Rosemont. J'ai reçu une grande leçon d'humilité, de même qu'un coup de pied au derrière pour continuer.

Tout d'abord, je suis lente. Pas juste lente, mais lente, lente. Ça fait un an et demi que je cours et j'en suis à un rythme tempo maximal de 6:50/km sur 5km lors des bonnes journées, sinon ça tourne plus autour de 7:00-7:15 en tempo. Sans parler de mes longues sorties qui se font à 7:30m/km. Bref, je suis lente. 

Ensuite, courir en groupe m'intimide. Étant lente, je finis toujours en queue de peloton ou à un kilomètre dudit peloton. Encourageant, n'est-ce pas? Ça donne envie, c'est fou!

Je ne savais pas à quoi m'attendre. On m'avait parlé d'entraînement par intervalles, de plyométrie, de trucs que je connais, quoi. Je me pointe donc là, hyper nerveuse et je commence l'entraînement. Et je craque. Et je braille comme une madeleine, parce que je suis ENCORE la dernière, parce que je suis la lente du groupe, comme je l'ai toujours été. Après un petit talk avec Éric, je me relève et je continue, avec la larme à l'oeil et la morve au nez. Parce que l'on se relève toujours, right?

Et parce que l'on finit ce que l'on commence. 

Finalement, je l'ai fait quatre fois, là côte du parc du Pélican. Cinq fois si on compte la boucle de la fin. Je me suis dit que je ne me laisserais pas abattre et que si j'étais tannée d'être dernière, je pouvais faire tout en mon pouvoir pour changer ça.

À la semaine prochaine, les Pélicans!

samedi 6 juillet 2013

Pense avant de dire oui.

Méchant bon conseil que j'aurais dû suivre.

Mon entraîneur: "Fait que ton demi-test, c'est février?"
Moi: "Ouin... Je pense. Je sais pas.
-T'en aurais pas un avant? Courir au froid, avec possibilité de neige, c'est pas idéal. Penses-y. Y'a pas quelque chose en novembre ou début décembre?
-Ben, oui, mais je suis pas sûre, j'ai du temps de lousse, si je double pas les semaines du programme?
-Oui, on a un mois de lousse. Come on, t'es capable. C'est quoi la course?
-Une course gourmande, le demi-marathon des micro-brasseries... Wait, j'ai dit micro-brasseries? Comme dans bière? Je veux bien courir, dans ce cas."

Ça fait quatre jours que je me demande dans quoi je me suis embarquée. Trois jours que je me demande si je vais regretter de m'être inscrite au demi-marathon plus tôt que prévu.

M'enfin, c'est fait, c'est fait.


vendredi 14 juin 2013

21.1

Ai-je vraiment besoin de spécifier de quoi il s'agit? 

Ça fait maintenant six semaines que je m'entraîne pour un demi-marathon. Avec un plan strict et tout et tout, là. Un truc sur papier, avec un entraîneur qui me suit aux deux semaines, oui, oui! 

Tout ça a commencé quand Geneviève m'a envoyé, par Twitter, le lien vers le site web du Space Coast Marathon and Half Marathon. «Ah, chouette, me dis-je, une course à thème spatial... Peut-être y a-t-il un 10km?» Eh bien non. Pas de 10km. C'est soit le marathon, soit le demi-marathon. Eh baptême! On ne peut pas dire non à une course AWESOME comme celle-là. Alors j'ai pris la décision de m'entraîner pour un demi-marathon. Maintenant. Là. Pour décembre 2014. Trop d'avance, je sais, mais connaissant ma tendance à la périostite, j'ai décidé de me laisser le temps qu'il faut (incluant le temps de faire un demi-test) pour réussir tout ça.

Nous pourrons admirer le lever de soleil et le magnifique paysage le long de l'Indian River. 
Il y a, bien-sûr, de l'argent à économiser, puisque je compte rester en Floride une semaine pour prendre un peu de soleil à la fin novembre. Je dirais que retarder la déprime d'hiver avec une bonne dose de vitamine D naturelle est vraiment un excellent plan. 

Les cinq prochaines éditions de cette course (à partir de décembre 2013, donc) sont sous le thème du programme de navettes spatiales. Chaque année est dédiée à une navette en particulier et 2014 célébrera Challenger. Malgré le destin funeste de l'engin et de son équipage, je ne crois pas que cette course me portera malheur (je ne suis pas superstitieuse), mais je la vois plutôt comme un moyen de rendre hommage à des gens exceptionnels qui ont péri en rendant service à la science et ça, ça m'émeut et me motive. 

C'est de ça que la médaille aura l'air. 
Alors. C'est la décision que j'ai prise il y a de ça maintenant deux mois. L'entraînement va très bien, malgré mon horaire chargé. Je ressens déjà quelques changements, comme une amélioration de mon pace sur 4-5km, les entraînements sur 6-7km se font comme un charme, alors que c'était très difficile avant. Je suis confiante de pouvoir y arriver, puisque je suis bien entourée et que la motivation y est. Je dois, en plus d'augmenter ma force musculaire, perdre 4% de masse grasse, question d'améliorer mes performances. Dans mon cas, on parle de 10 livres de gras. Ça ne sera pas facile, mais avec l'encadrement dont je bénéficie, je suis certaine que ça va se faire relativement rapidement.

lundi 3 juin 2013

Des nouvelles du jardin

Dimanche passé, en revenant d'Ottawa, j'ai retrouvé mes radis dans une soupe de bouette... On avait eu du beau temps à Ottawa, mais à Montréal, paraît qu'il a plu comme vache qui pisse. Fait que j'ai dû tout drainer en arrivant et percer des trous supplémentaires, question de ne pas perdre ce que j'avais déjà réussi à faire pousser. Sors la perceuse, pis déniaise, fille.

J'ai fini par presque tout sauver. Mon basilic pourpre est mort noyé, certaines tagètes n'ont pas tenu le coup non plus, mais sinon, tout va bien. Je dirais même que la soupe de bouette a aidé mes radis à se gorger d'eau, c'est quand même chouette. D'ailleurs, voici celui que j'ai mangé en fin de semaine, tranché sur du pain beurré et légèrement salé.
Juste avant la cueillette
J'ai aussi été sous le choc quand j'ai vu que mes laitues avaient doublé de volume. Ce qui veut dire que je me suis gâtée et que j'ai pu manger de la salade fraîchement cueillie. DEUX FOIS. Oh que oui. Ça n'a rien à voir avec les laitues amères que l'on retrouve en épicerie. Les feuilles sont tendres, croustillantes et ont un goût frais et doux. Le fait de ne pouvoir récolter que quelques feuilles à la fois est aussi un avantage non négligeable. En effet, comme nous ne sommes que deux, une pomme de laitue achetée en épicerie va finir par moisir au fond du réfrigérateur, faute de temps et de gens pour la manger. Alors voici ma laitue feuilles de chêne, avec quelques tagètes, pour ajouter un peu de couleur.

Coin gauche du balcon.
J'ai aussi remarqué que mes semis de tomates cerises ont légèrement grossi, en plus d'avoir pris une teinte légèrement plus foncée. En effet, j'ai commencé à les acclimater à l'extérieur et visiblement, elles apprécient le surplus de lumière. Les voici donc :
Minuscules plants de tomates.
Certes, ils ne sont pas aussi gros que ceux que j'ai achetés à la ferme, mais ils sont vigoureux et poussent très vite. Je devrais être en mesure de les transplanter dans leur pot définitif dès la semaine prochaine. J'ai bien hâte. En attendant, j'ai pu transplanter tous mes semis de la ferme, que voici :

Matt's Wild Cherry et Heirloom Italian Red.
Il ne me reste plus qu'à patienter jusqu'aux premières fleurs. J'ai déjà une grappe en devenir sur mon plant de Matt's Wild Cherry, mais je ne crois pas que ça fleurisse bientôt. Mon petit plant de courgettes était un peu abîmé, espérons qu'il reprenne un peu de poil de la bête. 

Je suis pas mal contente d'avoir pu commencer à récolter certains légumes. Je trouve vraiment chouette de pouvoir manger des légumes que j'ai fait pousser moi-même. Ça n'a pas du tout le même goût que ce que l'on achète en épicerie, ou ce que l'on achète au marché. J'espère simplement être en mesure de bien entretenir mon jardin en pots, pour en tirer le maximum.

Et vous, jardinez-vous? 

vendredi 31 mai 2013

Coopération corporelle

On est partis pour Ottawa le 25 mai au matin. Le temps était gris et il faisait drôlement froid. La 417 allait être longue... J'ai passé les 20 premières minutes du trajet avec de la glace sur la patte droite, question de finir ma job de domptage de tibia.

Fait que les deux heures de trajet ont fini par passer et on est débarqués au 55 Colonel By, pour aller chercher nos dossards. Je ne savais même pas encore si j'allais être en mesure de courir ce soir-là, c'est bien pour dire. On a aussi passé DEUX HEURES à attendre en file pour avoir la clé de notre chambre aux résidences universitaires. C'était pénible, j'avais faim et j'étais fatiguée. Le Monsieur était rendu au point où il en avait ras-le-bol de m'entendre répéter que j'avais mal au coeeeeeeur, parce que j'avais siiiiiiiiiiii faim... Inutile de vous dire la première chose que j'ai faite après avoir garroché mes affaires sur le lit. 

J'ai pris le temps de remettre de la glace pour 20 minutes et de faire une sieste. Je voulais être au sommet de ma forme, en mettant toutes les chances de mon côté pour réussir à courir. Je me suis appliquée à faire un taping si beau, que mon chiro en aurait pleuré de joie! J'étais prête. La fuel belt était pleine de Gatorade, mes jambes, de tape et ma tête, de détermination. Ça allait bien aller. La seule chose qui pouvait compliquer les choses était ma périostite. Le reste était sous contrôle, j'avias bien mangé durant les jours précédents, j'étais bien reposée et j'avais bien géré mon hydratation. il ne restait plus qu'à prendre le départ. Je me souviens clairement avoir avancé la tête haute et le pas sûr vers la ligne de départ, et d'avoir pris mon envol quelques secondes après y avoir posé le pied. C'était parti.

Kilomètre 1: J'ai fait attention à ma foulée, je me suis trouvé un lapin de fortune, puisqu'il n'y en avait même pas pour mon temps prévu. C'était un homme d'une quarantaine d'année, qui devait faire ça pour la première fois, mais qui courait à la bonne vitesse. Je me suis dit que ça durerait le temps que ça durerait, histoire de me partir à un rythme convenable.

Kilomètre 2: Oups, le lapin s'est arrêté. Parti trop vite, je suppose. J'ai tenté (vainement) de m'en trouver un autre, jusqu'à ce que je décide de me faire confiance et de setter mon propre pace, ce qui a été un succès jusqu'à la fin.

Kilomètre 3: Je courais depuis 22 minutes environ. Tout allait bien, le seuil critique tait passé, je n'aavais AUCUNE douleur, je pouvais donc continuer la course. YEAH!

Kilomètres 4-5-6: Méga bouchon au ravito, ça a ralenti! Je n'avais besoin de rien, je préfèrais gérer avec ma fuel belt, parce que j'avais la bonne quantité de liquide. On a croisé une équipe d'ambulanciers avec une dame qui a dû abandonner la course et mon coeur s'est serré. Elle était blessée.

Kilomètre 7 : Arg, ze down. Business as usual, ça va revenir.

Kilomètre 8 : Une madame m'a crié que j'avais de beaux bas (de compression, d'un magnifique rose nénane). Ça m'a vraiment donné le goût de rire. C'est vrai en plus qu'ils sont beaux, mes bas!

Kilomètre 9: Baof, on commence à se foutre d'être mort, quand il n'en reste qu'un seul, je suppose. Ce dernier kilomètre s'est bien passé. J'ai voulu pousser vers la fin, mais le mal de coeur s'est pointé, j'ai dû ralentir et j'ai fini en 1:16:01. 

Une autre médaille à ma collection
Pas pire pour une fille qui boitait quatre jours avant, hein? J'en ai déduit que c'était le stress. Deux jours après la course, je suis allée voir le chiro, qui m'a légèrement ri dans la face en me tâtant la jambe. "Ben là, Val, t'as presque plus rien!" 

Ouais. Tout ça pour presque plus rien. 

vendredi 24 mai 2013

Alerte au tibia déficient

Fidèle à moi-même, j'ai aggravé une blessure en pratiquant un autre sport, que je pensais inoffensif. J'ai donc encore plus mal au périoste, depuis que j'ai fait 21 kilomètres de vélo lundi passé. Je suis allée voir le chiro mercredi après-midi, c'était vraiment douloureux. J'en ai des bleus tout le long du tibia droit. Ça a cependant beaucoup aidé, mais peut-être pas assez pour me permettre un 10 km samedi.

On me dit d'essayer à un pace assez lent, genre 8:00-8:30/km, d'arrêter si j'ai mal, de marcher pour le reste. Ça semble être un bon compromis. Si je ne me sens pas bien demain, il se peut même que je doive éviter de prendre le départ.

On verra comment ça évolue. Pour le moment, j'en suis à l'onguent Traumeel, aux jambières de compression et à la glace. Ça a l'air de ça (Oui, mes jambières sont rose nénane!):

Super professionnel, au bureau
Fait qu'on va savoir demain. Je me donne jusqu'à 30 minutes avant la course pour décider. Wish me luck.

dimanche 19 mai 2013

Poussent poussent poussent, les bons gros légumes...

Ayant un balcon potable avec beaucoup de lumière, j'ai décidé que je me mettrais au jardinage. J'ai donc fait des recherches, posé des questions, fait des essais et j'ai finalement beaucoup appris. J'ai appris que l'on pouvait faire ses propres semis sans trop de problèmes, que les plants de tomates vendus au marché n'était pas ceux qui produisaient les tomates les plus savoureuses et que l'on pouvait passer une commande à la ferme du Zéphyr, à Montréal, pour des plants de tomates du patrimoine. Woaw. Vient ensuite la fameuse question qui tue : "On met quoi dans notre jardin?". Des tomates, bien entendu, mais aussi des poivrons, des courgettes, des fines herbes, de la laitue, des carottes rondes et des radis.

J'ai fait mes semis pour une certaine variété de tomates que je ne pouvais retrouver à la ferme. Il s'agit d'une tomate cerise appelée "Petit moineau" et donne des fruits très sucrés. Sans savoir que j'aurais dû planter plus que deux graines, au cas où la fonte des semis (un champignon) gâcherait tout, je me suis ramassée avec deux petites pousses pour lesquelles j'ai stressé pendant un bon mois, car si je les perdais, je n'en avais pas d'autres... 
Petites pousses de tomates
J'ai aussi semé des radis, qui ont rapidement germé et qui seront prêts à la fin du mois de mai. J'en ai semé d'autres deux semaines après les premiers, question d'en avoir quelques-uns en juin. Dans le même bac, j'ai semé des carottes, qui elles, seront prêtes à la fin du mois de juillet. 
Radis et carottes
J'ai acheté des oeillets d'Inde et des souci, question d'éloigner les insectes nuisibles. J'ai aussi planté mes fines herbes en conséquence. Si on a le bon compagnon avec le bon légume, on obtient de meilleurs résultats et on ne se bat pas avec les pucerons! 

J'ai aussi semé des petits pois, qui n'ont pas tardé à germer et à pousser rapidement. Voici mon premier plant de pois, trois jours à peine après s'être pointé le nez hors de la terre.
Petit pois deviendra grand!
Les photos datent du mois d'avril, juste avant mon déménagement. Depuis, tout a poussé, les radis sont presque prêts et les carottes ont maintenant de vraies feuilles. Les petits pois commencent déjà à produire, j'ai une cosse en devenir! Mes semis de tomates ont maintenant cinq jolies feuilles, mes oeillets d'Inde et mes souci sont pour la plupart déjà en terre et mes fines herbes sont presques toutes transplantées. J'ai aussi planté ma laitue, qui semblent pousser à la vitesse de l'éclair! Il ne me reste qu'à attendre ma commande du Zéphyr pour compléter mon jardin. D'autres photos viendront dans les jours qui suivent!

mercredi 1 mai 2013

Une session, un déménagement et 10km plus tard

Ouais ben, finalement, la session d'hiver était rough. J'ai travaillé fort et négligé ma vie sociale et mes écrits. Mais ça va, hein. J'ai des notes convenables et j'ai continué à courir.

Courir, parce que j'avais 10km au mois de février. Je pensais ne jamais être prête. J'ai été malade, je me suis blessée, j'ai slacké l'entraînement et je me suis retrouvée, trois semaines avant ma course, à paniquer parce que je n'étais pas prête. C'est là que j'ai eu l'idée du plan de marde le plus prodigieux ever, c'est à dire que je continuerais l'entraînement là où j'étais rendue et que le jour de la course, je courrais du mieux que je peux et que je finirais bien par finir. J'ai lâché mes objectifs de temps et je me suis concentrée sur l'endurance. De toute façon, c'était pas comme si j'avais réellement pu me fixer un objectif à atteindre, c'était mon premier.

Fait que je suis arrivée à Ottawa le 16 février dernier, avec ben du stress dans le bedon. On a été, le Monsieur et moi, chercher nos petits kits de course. Lui, il était bien content. Moi, j'avais juste envie de vomir. Ça partait mal, là, que je me disais. J'ai essayé de me convaincre, durant tout le reste de la journée, que j'allais avoir du fun, qu'on s'en sacrait, du chrono... Tout en me disant que j'aimerais bien ça finir en 1h20 gros max. J'ai quand même un peu d'orgueil.
Fait que c'est ça. Shit got real.

Alors on fast forward jusqu'au lendemain, on s'est levés à 5 heures... On regarde la température et on déchante vraiment gros. Ben oui, toi, ma seule course d'hiver, mon premier 10km, allait se passer à -29°C. C'est tu pas merveilleux. Non seulement j'allais devoir courir le double de ma distance habituelle, mais je devais aussi gérer le double de la distance habituelle à deux fois moins que la température habituelle. AHAHAHAHAH. Not. 

Je sais pas par quel mirable j'ai réussi à ingérer un déjeûner potable, mais c'est rentré et c'est pas ressorti. J'étais nerveuse. Angoissée. J'essayais vraiment de me convaincre de ne pas m'en faire. HAH! Comme si ça fonctionnait vraiment, ce genre d'affaire-là. Enfin, on est sortis prendre l'autobus (on a eu la brillante idée de ne pas prendre la voiture. Vraiment un bon move) dans le froid ottavien vers les 6 heures. Ouais, c'est tôt pour un dimanche matin. On était au milieu de nulle part et on se gelait les fesses solidement, comme en témoigne la photo suivante... 
Climat tropical

Le départ du Winterman avait lieu au Musée Canadien de la Guerre et au lieu d'un petit fusil ou d'un klaxon, nous avons eu droit à un coup de canon de l'armée. On peut pas vraiment avoir plus badass. En plus, pas de décompte. Juste un coup de canon pour faire sursauter tout le monde. Et là, le déclic. Ça allait être le fun, et j'allais considérer ça comme un gros party de course d'irréductibles pour qui ça prenait bien plus qu'un peu de froid pour les empêcher de courir. WOAH et quel party! J'étais en forme, j'avais du plaisir et la vue était pas mal du tout. Le parcours consistait en deux boucles de 5km chacune, ce qui aurait pu me décourager. Au contraire! Je savais à quoi m'attendre pour la deuxième et j'ai ainsi pu conserver mon énergie pour la dernière montée. J'ai fini avec un temps de 1h15, cinq minutes de moins que ce que je m'étais fixé comme seuil psychologique. 

Ce fut, somme toute, une expérience formidable. J'étais vraiment fière de l'avoir terminé et d'avoir eu la force de ne pas abandonner. Je regrette d'avoir attendu pour en parler ici, j'aurais aimé avoir le temps de le faire alors que c'était encore tout frais dans ma tête, mais les travaux scolaires et le déménagement ont contribué au retard. 

J'ai une autre expérience de course à raconter, mais ça, ça sera pour une prochaine fois. Pas dans trois mois, promis.