vendredi 5 décembre 2014

Une formidable aventure

L'année tire à sa fin, la saison est finie, le repos annuel aussi. Hein? Quoi?

Oui, oui, ça fait déjà deux semaines que j'ai couru mon demi marathon, ma dernière course de 2014. J'ai pris mon repos annuel, j'ai été donner du sang (timing de feu) sans trop affecter mon entraînement et je suis maintenant prête à recommencer.

Rcommencer. Comment? J'ai toujours un petit vide sportif après une course importante. Je réévalue mes objectifs et je suis en quête d'un nouveau but intéressant, d'un nouveau projet emballant. C'est là que l'Équipe Formidable est arrivée dans le décor.

On m'a proposé de faire partie de ce projet, qui a éé mis sur pied en vue de la Fin de semaine des courses Tamarack d'Ottawa (TORW, l'acronyme anglais, pour les intimes). Pourquoi pas? J'ai donc dit oui. Je fais maintenant partie des 20 coureurs de l'Équipe Formidable et je prendrai part du demi-marathon. Notre mission? Encourager les coureurs qui se seront inscrits à Ottawa cette année en publiant régulièrement des nouvelles de notre entraînement et en gardant le niveau de motivation bien ancré au plafond.

Je suis fière de pouvoir dire que je fais partie d'un tel projet. Je ne suis peut-être pas rapide, je ne cours peut-être pas un demi en moins de deux heures, mais mon but, c'est de montrer que peu importe le chrono, il est possible de franchir la ligne d'arrivée avec le sourire et de ressentir une immense fierté d'avoir couru une telle distance.

Restez branchés sur mon compte Instagram et sur mon compte Twitter pour suivre mon entraînement au jour le jour!

mercredi 3 décembre 2014

L'engourdi du coeur

Il y en a pour qui c'est novembre. D'autres (j'en fais partie) pour qui c'est décembre. Une espèce d'engourdissement du bonheur qui prend quand même pas mal de place. L'envie de pas sortir, l'envie de pas se forcer pour avoir l'air de bonne humeur. Ça finit toujours par passer, c'est bien ça le pire (ou le mieux?), mais c'est toujours tellement pas évident quand ça s'installe dans un petit recoin de coeur, parce qu'on dirait que le recoin est jamais assez gros. Ça prend de la place, mais faut pas le laisser faire. Faut lui dire de se tasser.

Faut le tasser bien creux. On le sait, qu'il est là, mais on veut qu'il se fasse discret, pour que ce soit vivable en attendant le retour de la lumière et de l'odeur de bouette qui dégèle. Alors on va courir, nager, lifter, hurler, s'il le faut. Pour avoir l'impression d'exister, pour se ressentir tout le corps à défaut de se ressentir l'esprit comme du monde.

On se bâtit une petite maison lumineuse dans le coeur pour y mettre le bonheur pendant qu'il hiberne. On la remplit de belles choses, on y ajoute des paillettes et des pépites de chocolat, pour empêcher la joie de vivre de trop engourdir pendant qu'elle sieste. On la garde au chaud. Quand elle se réveille, c'est là que la magie opère. Parce qu'on est donc content de la revoir! Elle est donc plus belle!

En attendant, on essaie de tasser l'engourdi et de lui laisser le moins de place possible.

Tout ça pour dire, la déprime saisonnière, c'est pas un mythe. C'est temporaire, mais c'est quand même pénible. Faut réchauffer sa petite maison du bonheur avec des belles choses en attendant. Que ce soit un #sparkledujour ou un nouveau projet emballant. Le plus important, c'est de ne pas éteindre la lumière. Au pire, laisser une veilleuse. Le bonheur, ça a peur du noir,

Laisse ta lumière allumée.



PS: J'vais bien. J'laisse la lumière allumée. Pis je réchauffe mon petit bonheur endormi grâce à ceux que j'aime, grâce à mes projets pis grâce à mes 56 000 objectifs sportifs.