lundi 16 juillet 2012

Les trente premières

Au tout début, mes sorties de course se résumaient à un difficile 15 minutes dans les rues du voisinage et puis à quelques centaines de mètres de marche, pour récupérer. Maintenant que je me sais capable de dépasser la barre des 30 minutes, un problème survient à chaque fois, lorsque je cours seule. Le temps devient long. Je trouve laborieux de continuer après une demie-heure. Lorsque je cours avec des gens, je n'ai pas ce problème, puisque souvent, on arrive à converser un peu, malgré l'effort, mais seule, c'est inévitable. On dirait que malgré que mon corps soit en mesure de continuer, le mental, lui, bloque. J'ai beau écouter de la musique, passer en revue mes problèmes et leur trouver des solutions, me concentrer sur la sensation de mes semelles sur le sol, après un certain temps, je n'ai plus rien pour occuper mes pensées et continuer devient très pénible. On dirait qu'une sorte de lassitude s'installe pour m'empêcher de continuer.

Et ça me fait peur.

Cinq kilomètres en plus ou moins 35 minutes est mon objectif pour cette année. À la limite, je peux me pousser assez pour endurer les cinq dernières minutes. Sauf que lorsque j'en serai rendue à des sorties de 7-8 kilomètres (objectif à moyen-terme, disons un an?), j'ai peur de me démotiver.

Je me demande donc si c'est normal, si ça va perdurer ou si ça va se régler avec le temps. Sinon, s'il y a un moyen de passer par-dessus cette lassitude du trente minutes...

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