J'avais tellement peur, que j'ai tenu la main de mon homme jusqu'à la ligne de départ. Le pauvre, il ne savait plus quoi faire pour me rassurer. J'ai eu mal au ventre durant tout le trajet pour se rendre au parc Maisonneuve et j'ai eu la tremblotte jusqu'au départ et probablement même après.
J'ai fini par franchir le premier kilomètre vraiment trop vite, en 6:30. Je savais que je ne pouvais pas maintenir le rythme, alors je me suis trouvé un lapin (merci, monsieur au chandail bleu!) et j'ai continué à un peu moins de 7:00/km, pour le reste du parcours. J'ai probablement été en mesure de pousser plus parce que j'étais seule et que j'avais personne à qui parler (!) pour m'essouffler davantage.
Il y avait aussi le vent et les feuilles. Je me suis surprise, durant quelques secondes, à fermer les yeux pour mieux sentir la brise. J'ai fini les cinq kilomètres en 35:05, en atteignant par le fait-même mon objectif pour cette année.
Et ensuite il y a eu l'augmentation de la distance parcourue jusqu'à 7.5 kilomètres et puis plus rien. Les antibiotiques, le rhume et la fatigue ont pris le dessus et m'ont mis K.O. durant trois semaines. J'ai recommencé à courir récemment, cinq kilomètres à la fois, avec un peu trop de marche à mon goût. Faudra se forcer si je veux être prête pour février.
Par contre, je me suis pas mal débrouillée en termes de divertissement, durant ce temps de repos forcé. Tout d'abord, j'ai presque fini mon foulard en granny squares, et ça ressemble à ceci:
Il ne me reste qu'à camoufler les fils et à me faire une belle frange à chaque extrémité. Il s'agit de mon premier VRAI projet de crochet, et juste la perspective de le terminer me rend folle de joie. Mon prochain projet sera une jetée dans les tons de rouge, d'orange et de jaune, pour le salon. J'ai l'approbation du Monsieur, alors j'en profite.
J'ai aussi fait une excellente femme de maison de moi-même (mouin... mettons) et j'ai commencé ma popotte de Noël. Je suis vraiment contre toute forme de manifestation du temps des Fêtes avant le 1er décembre, mais quand on fait des gâteaux aux fruits confits, on n'a pas le choix, parce qu'il faut que ça soit fait au moins un mois avant la première dégustation, si on veut bien les imbiber d'alcool.
Alors dimanche passé, j'ai décidé de transformer la cuisine de mes parents en chantier et j'ai fait mes gâteaux sans les manquer. Ils sont suffisamment cuits, ont l'air vriament trop délicieux et surtout, sont inaccessibles pour les trente prochains jours. Pour mieux résister à la tentation, je les ai relégués aux oubliettes mis dans le réfrigérateur d'appoint de mes parents, loin de ma vue. Mais avant de les cacher, j'ai quand même pris une photo, pendant qu'ils cuisaient, alors voici:
Je capooote! pour le foulard! Et je précapote pour la couverte!
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