Hier, je suis allée chez le médecin. Après m'avoir félicitée d'avoir perdu 30 livres en un peu plus d'un an, celui-ci a cherché à savoir comment j'y suis arrivée. Il m'avait demandé, l'an passé, si j'avais besoin de ressources, mais je lui avais répondu que j'allais y arriver moi-même. Et c'est ce que j'ai réussi à faire.
Après avoir mentionné les changements apportés à mon alimentation, j'ai parlé du sport. J'ai parlé de la haine que j'avais envers le sport qui s'est transformée graduellement en passion. Et mon médecin m'a alors parlé d'endorphines, de bien-être et d'image corporelle.
Quand il demande à ses patients de perdre du poids, il leur demande de mieux manger, mais insiste beaucoup sur l'activité physique. Selon-lui, en sortant d'un mode de vie sédentaire et en bougeant de plus en plus, on arrive à apprécier son corps. On est en mesure de s'aimer un peu plus, parce qu'en pratiquant un sport, on apprend à faire confiance à son corps, à évoluer avec lui et à s'en faire un ami.
Si on court, c'est parce qu'on fait confiance à nos jambes, on se fie à notre corps pour nous transporter et nous procurer la sensation de bien-être causée par les endorphines par la suite. On arrive à un point où on ne peut plus détester son corps. Celui-ci se transforme grâce à son énergie. Si on peut en venir à s'apprécier, c'est parce notre corps, cette machine extraordinaire, s'est transformé lui-même, un pas à la fois. Suffit de faire fonctionner ladite machine.
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