lundi 26 août 2013

Val vs DDO : La revanche

Mercredi passé, j'ai décidé de régler quelque chose avec le 5km Endurance à Dollard-des-Ormeaux.

J'y suis donc allée avec le Monsieur, pour pouvoir enfin laisser l'épisode du vomi-de-fin-de-course derrière moi.

Je suis partie en flèche, trois beaux splits variant entre 5:50 et 6:00 et puis ZE point de côté a fait son apparition. Sous les côtes, là où je ne peux pas aller le chercher. Ça me faisait ça depuis quelques jours, chaque fois que je courais, mais là, c'était juste pire. Paralysant à souhait.

J'ai fini en 32:06, en alternant course et marche. Merci au tata qui m'a dépassée en disant que je devrais laisser faire le "marchage", que j'aurais en masse le temps de me reposer à l'arrivée. J'aurais dû lui faire une jambette.

Je suis satisfaite de l'ensemble de ma course, puisque j'ai fait de mon mieux avec les circonstances et que j'ai fait quand même onze minutes de moins que l'an passé. C'est toute une évolution! En plus, ça me permet d'espérer pouvoir faire 5km en moins de 30 minutes très bientôt... C'est d'ailleurs mon prochain objectif, après le demi-marathon. Stay tuned pour le récit de mon plus récent 10km.

jeudi 1 août 2013

Briser la glace - Courir avec les Pélicans

Hier, je suis allée courir en groupe pour la première fois, avec les Pélicans de Rosemont. J'ai reçu une grande leçon d'humilité, de même qu'un coup de pied au derrière pour continuer.

Tout d'abord, je suis lente. Pas juste lente, mais lente, lente. Ça fait un an et demi que je cours et j'en suis à un rythme tempo maximal de 6:50/km sur 5km lors des bonnes journées, sinon ça tourne plus autour de 7:00-7:15 en tempo. Sans parler de mes longues sorties qui se font à 7:30m/km. Bref, je suis lente. 

Ensuite, courir en groupe m'intimide. Étant lente, je finis toujours en queue de peloton ou à un kilomètre dudit peloton. Encourageant, n'est-ce pas? Ça donne envie, c'est fou!

Je ne savais pas à quoi m'attendre. On m'avait parlé d'entraînement par intervalles, de plyométrie, de trucs que je connais, quoi. Je me pointe donc là, hyper nerveuse et je commence l'entraînement. Et je craque. Et je braille comme une madeleine, parce que je suis ENCORE la dernière, parce que je suis la lente du groupe, comme je l'ai toujours été. Après un petit talk avec Éric, je me relève et je continue, avec la larme à l'oeil et la morve au nez. Parce que l'on se relève toujours, right?

Et parce que l'on finit ce que l'on commence. 

Finalement, je l'ai fait quatre fois, là côte du parc du Pélican. Cinq fois si on compte la boucle de la fin. Je me suis dit que je ne me laisserais pas abattre et que si j'étais tannée d'être dernière, je pouvais faire tout en mon pouvoir pour changer ça.

À la semaine prochaine, les Pélicans!